ENPHE 2024 Varsovie : témoignage d’Eden MISSAMOU B

Lors de l’ENPHE 2024 à Varsovie, Eden et Laure ont remporté les 1ère et 2ème place concours du meilleur poster.

Eden, dont le mémoire portait sur les relations interculturelles entre patientes ayant subi des mutilations sexuelles féminines et kinésithérapeutes, a exploré les défis et les opportunités liés à la prise en charge de ces patientes dans un contexte interculturel. Son poster a mis en lumière l’importance de la sensibilité culturelle dans la pratique de la kinésithérapie et a suscité un vif intérêt de la part des professionnels présents. Voici son témoignage.

ENPHE 2024 Varsovie : témoignage d’Eden MISSAMOU B

Le mémoire de fin d’études, réalisé dans le cadre de l’UE28, a été pour moi l’occasion d’explorer un sujet d’une grande importance : Les relations interculturelles entre patientes ayant subi des mutilations sexuelles féminines et masseur-kinésithérapeutes pendant les prises en charge pelvi-périnéologiques. Tout au long de ce travail de recherche, ma directrice de mémoire, Nadine STREIT, m’a prodigué de précieux conseils. La réalisation de ce mémoire a exigé une grande implication et une rigueur méthodologique. Je n’aurais jamais imaginé, au moment de sa conception, que ce travail m’ouvrirait tant de portes…

Une fois le mémoire terminé, et grâce à l’impulsion de plusieurs membres de l’équipe pédagogique du CEERRF, notamment Céleste ROUSSEAU , Alice VINCENT et Emiliano CASTILLO, j’ai décidé de candidater au Prix de l’ENPHE en soumettant un résumé de mon travail. Quelques mois plus tard, j’ai eu l’honneur d’être sélectionnée, aux côtés de Laure LEFRANCOIS, une néo-diplômée du CEERRF, pour présenter notre travail lors du congrès à Varsovie.

Cette sélection nous a conduites à réaliser un poster synthétique pour résumer nos projets, un processus durant lequel nous avons bénéficié du soutien et des conseils des personnes mentionnées plus haut. C’était très gratifiant de voir mon travail prendre forme de manière aussi concrète.

La présentation de mon mémoire en anglais, devant des experts, des étudiants et des masseurs-kinésithérapeutes venus de toute l’Europe, a représenté un véritable défi, notamment sur le plan linguistique. J’ai eu l’opportunité d’échanger avec des professionnels curieux et désireux d’en apprendre davantage sur le sujet. Certains ont même partagé leurs propres expériences avec des patientes ayant subi des mutilations sexuelles féminines, des échanges qui ont été particulièrement enrichissants.

Par la suite, nous avons eu l’opportunité d’assister à plusieurs conférences et de découvrir d’autres travaux, notamment le projet piloté par Adrien Pallot, qui vise à comparer, à l’échelle internationale, les méthodes d’enseignement de l’Evidence-Based Practice.

De manière générale, être entourée de personnes engagées dans l’amélioration de la pratique de la kinésithérapie a été extrêmement inspirant. Cela m’a donné envie de participer à d’autres événements réunissant des professionnels du secteur.

La journée était également rythmée par des moments de convivialité : échanges autour de la kinésithérapie, jeux et sessions de sport. L’Université hôte nous a réservé un accueil des plus chaleureux ! En soirée, nous avons même eu droit à un dîner de gala avec des musiciens en live, de la danse – une soirée mémorable !

En conclusion, ma participation au Congrès de l’ENPHE a été une expérience profondément enrichissante, tant sur le plan académique que personnel. Elle m’a offert l’opportunité de rencontrer des professionnels et des étudiants venus d’horizons divers, et de réaliser l’importance de la recherche et des échanges de connaissances dans le domaine de la kinésithérapie. De plus, avoir remporté les premières places avec Laure a définitivement permis de clore l’événement en beauté.

Le poster victorieux lors de l'ENPHE 2024 à Varsovie
Le poster victorieux lors de l'ENPHE 2024 à Varsovie