Les étudiants en première année ont visité le mois dernier le salon Réeduca 2022, encadrés par l’équipe pédagogique et par les étudiants en 2ème année, la journée au salon donne un aperçu du monde professionnel des futurs kinésithérapeutes.

Nous étudiants participent aux diverses activités proposées au salon, comme les ateliers pratiques, présentations des innovations et les conversations multidisciplinaires entre autres, avec l’objectif de pouvoir identifier une thématique, un sujet, une innovation qui leur permettra de préparer leur soutenance orale et valider ainsi une unité d’enseignement (UE).

Découvrez leur expérience grâce à leur témoignage.

Quelle a été votre première impression en arrivant au salon Rééduca ?

Qu’il existait énormément de diversité dans le métier. Les masseurs kinésithérapeutes de demain ont un champ d’exercice très large, la profession ne se résume pas qu’à de la rééducation.

Inès

De pouvoir découvrir l’aspect professionnel de ce métier grâce aux divers stands et personnes présentes.

Ilona

Quels ateliers pratiques ont retenu votre attention et pourquoi ?

Les ateliers de cas clinique ont particulièrement retenu mon attention. Voir des thérapeutes proposer leur analyse sur des patients, en alliant technologie et techniques manuelles a été très intéressant.

Lucas

Les ateliers de pratique professionnel notamment “100 exercices pour mon patient” ou alors les conférences pluridisciplinaires que j’ai trouvé vraiment intéressantes.

Chloé

Qu’avez-vous appris ?

Les technologies innovantes en kinésithérapie sont de plus en plus utilisées en complément de la thérapie manuelle. Le métier de kiné est un métier passionnant où l’on ne cesse d’évoluer.

Emma

J’ai appris qu’aujourd’hui nous avons de plus en plus de nouvelles techniques et technologies pour améliorer la rééducation et donc la qualité de vie des patients.

Imâne

Quelles innovations ont attiré votre attention ?

Principalement l’utilisation de la réalité virtuelle dans la prise en charge du patient pour son évaluation comme pour son traitement.

Valentin

Réalité virtuelle, dry needling, machines de renforcement musculaire connectées

Pascal

Alberto, Elias, Laura et Nora ont été attirés par d’autres innovations comme : la técarthérapie, la laserthérapie,, les innovations sur la cryothérapie, les exosquelettes, les machines anti gravité et isocinétique…

Comment voyez-vous la prise en charge des patients dans 20 ans ?

Avec une augmentation du champ d’activité en termes de prise en charge, notamment en accès direct, avec, espérons-le, une meilleure communication, un meilleur échange d’informations entre praticiens grâce au développement des outils digitaux de communication en santé.

Également avec un développement de matériel technologique de suivi individuel avec mise à disposition des résultats, système d’alerte et priorisation des RDVs, sur une plateforme digitale pour les praticiens qui suivent le patient.

Thien Than

Le matériel de traitement et les nouvelles technologies pourraient gagner une part certaine dans l’exercice du kinésithérapeute. Le rôle des soignants sera à préserver (kiné #ingénieur#opérateurmachine) et à développer en cohérence avec les enjeux de santé publique. Le kinésithérapeute pourrait aussi bénéficier d’un allègement de certaines tâches (gestion, traitement de données) par le biais d’innovations plus générales (numérisation, Intelligence Artificielle, Réalité Virtuelle).

Marine

Quelles compétences le masseur-kinésithérapeute de demain devra-t-il maîtriser en plus des compétences métier ?

Certainement des compétences technologiques plus avancées. Mais je pense que les compétences ne devraient pas changer seulement évoluer en fonctions des recherches scientifiques et du courant bio-psycho-social.

Lucas

Ethique, esprit critique, connaissances et veille technologique, posture réflexive, adaptabilité, capacités de communication et de vulgarisation.

Marine

La maîtrise des outils digitaux et nouvelles technologies et leur intégration dans la stratégie thérapeutique.

Thien Than

L’écoute et garder le côté humain de la profession. Les machines peuvent tout faire mais pas discuter et comprendre les attentes du patient.

Inès

Est-ce que la visite du salon vous a conforté dans votre choix de devenir kinésithérapeute ?

En effet, bien qu’il faille ne pas perdre de vue le cœur de métier, la société évolue et nous devront essayer de « suivre le mouvement » et de défendre notre nécessaire existence en tant que profession de santé.

Chloé

Oui totalement, cela m’a permis de savoir précisément ce que je souhaite faire plus tard, me spécialisé dans quel type de soin …

Imâne

Oui, grâce aux quelques discussions avec des masso-kinésithérapeutes présents, sur les challenges de leurs métiers et sur les problématiques de santé publique.

Thien Than