Bryan, diplômé en 2017, a publié un article dans Kinésithérapie, la revue.

Cet article est directement issu de son travail de fin d’année et il représente la finalité de celui-ci. Il permet de valoriser son investissement personnel dans ces études mais également de valoriser le travail de l’ensemble des formateurs du CEERRF qui lui ont permis de développer son esprit critique, sa méthodologie, une curiosité professionnelle… le tout au service de la profession et du patient.

Il nous fait part se son expérience.

“Si je devais répondre à pourquoi ai-je décidé de transformer mon mémoire en publication scientifique; il existe plusieurs raisons.

La première est la satisfaction personnelle car je suis fier d’avoir pu avoir un niveau assez satisfaisant aux yeux des éditeurs pour que mon travail soit pris au sérieux.

La deuxième raison est pour moi plus importante. Il me semble indispensable en tant que professionnel de santé, de fournir des données de qualité, afin que notre discipline soit revalorisée aux yeux des autres professions médicales, des patients et du système de santé français.

Ce travail de production de données, au sein des disciplines médicales, participe à l’évolution vers laquelle je voudrais que la santé évolue : une optimisation du parcours de soin des patients, ainsi qu’une mise à jour des traitements/diagnostiques les plus efficients.

Si nous démontrons notre valeur ajouté dans ce système de santé, nous aurons alors les arguments nécessaires pour demander une revalorisation des actes effectués. Pour cela nous devons le prouver par de la littérature.

Ce travail de synthèse et d’analyse fût un défi très enrichissant pour moi et je pense retenter l’expérience afin d’améliorer ma pratique par la suite. Pour réaliser ce travail il me semble indispensable au préalable d’avoir un esprit critique et d’être familier avec la lecture critique d’article. Ces deux derniers éléments sont des outils redoutables qui permettent d’améliorer la prise en charge des patients qui se dirigent de plus en plus vers des pseudo-sciences par croyances, manque de confiance ou déception envers les kinés, manque de culture scientifique …

Je recommanderais à tous ceux qui pensent avoir un travail de qualité de le publier. Cela même si la problématique semble avoir été explorée auparavant. Le but étant de faire un travail de vérification des données ou de mise à jour des connaissances.”

Nous ne doutons pas qu’il poursuivra dans sa pratique quotidienne le chemin commencé à l’IFMK

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