Philosophie et Kinésithérapie

Le CEERRF est fier de compter parmi son équipe d’enseignants des professionnels engagés dans la recherche et l’avancement de la kinésithérapie. Céleste Rousseau, formatrice et au CEERRF, illustre parfaitement cet engagement.

Référente en méthodes de travail et de recherche en sciences humaines et sociales au sein de notre institut, elle est aussi activement impliquée dans plusieurs associations scientifiques, dont la Société Française de Physiothérapeutes (SFP). En participant au groupe d’intérêt “Philosophie & Kinésithérapie”, elle explore les fondements philosophiques et éthiques de notre discipline.

Pour nos étudiants, l’implication de nos enseignants dans de tels groupes représente une richesse pédagogique considérable. Non seulement cela leur permet d’accéder à des réflexions approfondies sur la kinésithérapie, mais cela favorise également le développement d’une pensée critique et éthique.

Voici le témoignage et l’invitation de Céleste Rousseau pour participer à la prochaine rencontre de ce groupe qui aura lieu le prochain 26 octobre, une occasion précieuse pour enrichir nos connaissances et partager nos expériences.

Céleste Rousseau

La Société Française de Physiothérapie compte parmi ses ramifications ce que l’on nomme des groupes d’intérêt. Ces derniers sont actuellement (en octobre 2024) au nombre de six (Douleur, Gériatrie, Neurologie, Santé Publique, Rééducation et amputation, Philosophie et Kinésithérapie).

C’est au tout début de l’année 2023 que trois kinésithérapeutes, Aurore Mambriani , Arthur Filleul  et moi-même, Céleste Rousseau, responsable transversale au CEERRF, décidons de créer le groupe d’intérêt Philosophie et kinésithérapie pour répondre à ce que nous considérons comme une besoin grandissant au sein de la profession. En effet, si nous pensons rapidement à des questions relevant de la bioéthique, qui peuvent difficilement se penser sans la philosophie, il existe tout un tas de problématiques soulevées par la kinésithérapie, au même titre que la médecine. S’il existe une philosophie de la médecine, la philosophie paramédicale, ou plus précisément encore, la philosophie de la kinésithérapie sont encore balbutiantes. Pourtant, le toucher, le rapport au corps, le consentement, la construction du savoir scientifique, le refus de soin, la mort, et tant d’autres concepts encore, ont été discutés par des philosophes avant nous et il ne tient qu’à nous de les mobiliser pour mieux comprendre notre exercice, quel qu’il soit.

Le mois passé, paraissait dans Kinésithérapie La Revue, un bref édito intitulé Philosophie en kinésithérapie : Kant est-ce qu’on s’y met ? (Vous noterez ici que nous n’aurons pas l’outrecuidance de créer un groupe d’intérêt Humour et kinésithérapie, d’autres confrères et consœurs s’en occupent déjà très bien, fort heureusement). Cet édito évoque quelques questionnements qui peuvent être les nôtres et comment la philosophie comme discipline, rationnelle et critique à la fois, peut venir éclairer notre pratique, qu’elle soit clinique, d’enseignement ou de recherche. Vous pourrez lire cet édito ici. N’hésitez pas à nous écrire pour nous dire ce que vous en avez pensé !

Aujourd’hui, le groupe d’intérêt fleurit, nous comptons déjà 71 membres à ce jour, et la toute première journée du GI se déroulera le 26 octobre 2024 à l’Atelier Physio Sport, rue du Grand Prieuré, à Paris. 

Et si le cœur et la tête vous en disent, vous pouvez nous rejoindre en cliquant ici.

Céleste Rousseau, pour le GI Philosophie et Kinésithérapie

Philosophie et Kinésithérapie

La participation active de Céleste Rousseau au sein du groupe d’intérêt “Philosophie et Kinésithérapie” de la Société Française de Physiothérapie témoigne du dynamisme et de l’expertise de l’équipe pédagogique du CEERRF. Cet engagement profite directement à nos étudiants en leur offrant un enseignement enrichi par des réflexions profondes sur l’éthique, la pratique clinique et les fondements de la kinésithérapie. Le CEERRF encourage vivement ses étudiants à participer à ces initiatives pour élargir leurs horizons et contribuer au développement d’une kinésithérapie éclairée et humaniste.