Mobilité Erasmus et recherche scientifique

Encadrer un étudiant dans la réalisation de son mémoire est une aventure académique passionnante et formatrice. Bien au-delà des exigences académiques, ce processus représente une occasion unique d’explorer, d’expérimenter et de s’immerger dans le monde de la recherche.

Malheureusement, le mémoire de fin d’études est parfois perçu comme une simple obligation, une étape administrative plutôt qu’une opportunité d’épanouissement intellectuel. Pourtant, avec Camille, ce fut tout le contraire. Dès le début, elle a fait preuve d’enthousiasme, d’engagement et d’ambition, transformant cette expérience en un véritable projet personnel et académique. Son investissement et sa curiosité ont donné naissance à un travail dont elle peut être fière – un travail dans lequel elle a grandi, tant sur le plan intellectuel que personnel.

Pour moi, l’accompagner tout au long de cette aventure a été une immense satisfaction. L’aider à structurer ses idées, à approfondir ses réflexions et à affiner son raisonnement a été un véritable plaisir. Son évolution, sa persévérance et son désir constant de progresser l’ont menée à une réussite exceptionnelle : son mémoire a été reconnu pour sa qualité et sera bientôt publié dans une revue scientifique.

Ce parcours témoigne d’une réalité essentielle : lorsque passion et rigueur se rejoignent, la recherche devient un formidable levier d’accomplissement. Camille incarne parfaitement cet état d’esprit, et c’est un privilège d’avoir pu l’accompagner dans cette belle réussite.

Ayant pour objectif de réaliser un travail de recherche, j’ai pu profiter des enseignements du Docteur Marie Carmen Valenza, ma Directrice de Mémoire. Nous avons pensé à réaliser une publication sur le diagnostic différentiel des cervicalgies chroniques. Pour ce faire, nous avons travaillé ensemble dans le cadre des validations des unités d’enseignement correspondant au travail de mémoire et avons pu également réaliser une mobilité courte grâce au programme ERASMUS+.

Travailler avec Carmen a été un véritable plaisir et m’a permis de me dépasser dans le domaine de la recherche. Lors de ce travail, j’ai pu développer un questionnaire et traiter des données propres. Parallèlement, j’ai pu améliorer mes capacités en recherche et mes connaissances dans le diagnostic différentiel des cervicalgies chroniques.

Après un an et demi de travail, nous avons pu réaliser notre publication notamment grâce au soutien de l’équipe de recherche de l’université de Grenade sous la direction de Carmen. Cette équipe constituée de María Granados Santiago, Julia Raya-Benitez, Jésus Zamora-Tortosa et Alejandro Heredia Ciuro, que je remercie encore aujourd’hui pour m’avoir permis de réaliser cet objectif !

J’encourage vivement le développement international de l’école du CEERRF pour maintenir ses collaborations et espère que les étudiants qui le souhaitent pourront profiter de ces enseignements en recherche !”