TOUS LES 15 JOURS, LE CEERRF EN PARTENARIAT AVEC ITMP PUBLIE UN ARTICLE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DE SANTÉ OU AUX ÉTUDIANTS EN FIN DE CURSUS, AFIN DE PARFAIRE LEURS CONNAISSANCES OU TOUT SIMPLEMENT LEUR APPORTER UN ÉCLAIRAGE OU DES TECHNIQUES NOUVELLES.

Comparaison du « start back » version suédois et du questionnaire court de Örebro pour les patients avec des douleurs lombaires et cervicales aiguës ou subaiguës.

Comparison of the Swedish STarT Back Screening Tool and the Short Form of the Örebro Musculoskeletal Pain Screening Questionnaire in patients with acute or subacute back and neck pain

Forsbrand M, Grahn B, Hill JC, Petersson IF, Sennehed CP, Stigmar K. BMC Musculoskelet Disord. 2017 Feb 21;18(1):89. doi: 10.1186/s12891-017-1449-9.

L’article présenté dans les actualités d’ITMP présente une comparaison entre 2 échelles spécifiques aux patients lombalgiques, permettant d’identifier les patients à risque de chronicisation (Start Back) ou d’arrêt de travail (Orebro).

Les auteurs rappellent que les patients souffrant de douleurs lombaires doivent être évalués de façon à détecter ceux avec des facteurs de risque, qu’ils soient biomédical, psychologique et/ou social.

L’échelle Start back est une échelle validée mise au point par l’université de Keele, dont la traduction française est également validée. Elle permet de classer les patients selon le risque présenté (faible, moyen et fort), en fonction de leur prédisposition à développer des symptômes persistants et handicapants consécutifs à leur lombalgie.

Les patients doivent répondre à 9 questions. En fonction des réponses et du risque évalué, un management spécifique de leur lombalgie est proposé. Pour les patients avec un risque faible, une consultation semble suffisante, caractérisée par le traitement médical des symptômes, l’explicitation des notions et des principes éducatifs essentiels, ainsi que par l’encouragement de poursuite des activités. Pour les patients à risque moyen, concomitamment à l’évaluation et à l’éducation, une rééducation spécifique (exercices, renforcement, thérapie manuelle…) doit être proposée. Les auteurs rappellent que ce sont les patients qui répondent le mieux à la kinésithérapie. Pour les patients au haut risque, une approche cognitivo-comportementale est nécessaire. L’identification des obstacles à leur guérison constitue un objectif impératif.

Le questionnaire d’Orebro explore la plupart des facteurs psychosociaux. Il comporte 25 questions. Il est plus spécifiquement utilisé pour évaluer le retour au travail des patients.

Ces échelles et questionnaires sont des outils simples qui permettent de bien catégoriser le patient afin de lui permettre de retrouver une activité après des lombalgies et permettre de détecter les patients présentant un risque de chronicisation