Des nouvelles de Fanny qui participe au 4L Trophy.

Elle nous présente son journal de bord:

“Nous sommes à la veille de la Saint Valentin, soit le mardi 13 février, notre objectif n’est pas de trouver le « restaurant romantique » pour le lendemain, mais d’assurer le bon déroulement de notre départ pour le raid 4l Trophy ! Pendant que mon co-pilote se dirige vers Tarbes récupérer nos rations de survies, je monte dans un train en direction de Biarritz où mes amis et ma famille m’y attendent déjà.

Mercredi 14 février, nous nous levons à l’aube pour commencer les vérifications de la 4L et pour finaliser les formalités administratives. Notre premier obstacle pointa le bout de son nez. Notre 4L se fait recaler en raison d’un anneau de remorquage mal positionné. Après quelques coups de tournevis et une bonne dose de stress, nous relevons notre premier défi !

Jeudi 15 février, c’est l’annonce du grand départ. C’est aux alentours de midi que notre équipage est parti, ainsi que les 2006 autres,  pour une traversée de 2 jours, en direction d’Algeciras dans le sud de l’Espagne.

Après une nuit agitée aux couleurs de la fête, nous entamons la courte traversée reliant l’Espagne à Tanger au Maroc le dimanche 18 février. Moins de 2 heures plus tard, nous voilà sur le sol africain, mais pas le temps de s’attarder, car la route est encore longue et il nous faut, de préférence, atteindre la région de Rabat avant la nuit.

Réveillez de bonne heure, nous voilà déjà repartis en direction de Boulajoul le lundi 19 février, un peu plus au sud du Maroc. Notre road book  indique que nous avons parcouru seulement 250 km, nous sommes donc assez confiants. Malheureusement, nous n’avions pas songé qu’entre nous et le bivouac de Boulajoul se dressait l’Atlas. Notre 4L, rebaptisée « Tortue Géniale » au vu de sa rapidité, n’aime pas les montées. Après 8 heures de route et des pointes vertigineuses à 20km/h, nous réussissons enfin à passer le col enneigé perché à 2200m d’altitude. Quelques batailles de boules de neige et un bon casse-croûte plus tard, nous redescendons l’Atlas, et gagnons par la même occasion 15 degrés que nous perdons aussi sec.  Dans le désert, on peut passer de 25 degrés à -5 degrés en un coucher de soleil !

Après une nuit hivernale, nous voilà repartis le mardi 20 février, en direction de Merzouga, notre bivouac de 3 nuits, avec ses dunes, ses pistes et son lot d’aventures!”

Vous pouvez la suivre également sur le Facebook des “Tontons de Waikiki