Le CEERRF présent au CoReK à Grenoble
Le département kinésithérapie de l’Université Grenoble Alpes a organisé à la fin du mois de novembre dernier un Consortium de la Recherche en Kinésithérapie (CoReK), dans le but de réfléchir aux différentes dynamiques et plans d’action à poursuivre au niveau national dans le but de développer ladite recherche.
Céleste Rousseau a représenté le CEERRF lors de cet événement inaugural. La journée a débuté par deux présentations théoriques approfondies sur l’état actuel de la recherche en kinésithérapie, élargissant également la perspective aux professions paramédicales. Des informations précieuses ont été partagées sur le fonctionnement de la Commission Nationale des Universités n°91 (CNU91), créée en 2019 pour les sciences de la rééducation et de la réadaptation.
Un atelier dynamique a ensuite permis aux participants de réfléchir à différents statuts professionnels, tels que chercheur, clinicien-chercheur, enseignant-chercheur et clinicien-enseignant-chercheur. Les discussions et réflexions ont été enrichissantes, offrant une exploration approfondie des avantages, inconvénients, menaces et opportunités associés à chaque statut, en tenant compte des expériences variées des participants.
A l’issue des différents échanges et ateliers, combinant les retours des participants au cours des différents ateliers, les organisateurs du CoReK ont émis quelques pistes pour une meilleure structuration de la recherche en kinésithérapie. Parmi elles, nous pourrions mentionner l’adaptation du cadre législatif à la recherche en rééducation, la multiplication des interactions entre la clinique et la recherche, mais également le fait de développer les collaborations entre les principaux acteurs de la recherche en kinésithérapie et, entre autres, les laboratoires de recherche en rééducation, ainsi que le développement des financements.
Tous ces questionnements font également écho aux problématiques que nous rencontrons au sein des Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK), et notamment en ce qui concerne l’initiation à la recherche, à laquelle se forment lors de leurs troisième et quatrième années l’ensemble des étudiants en masso-kinésithérapie. Adapter le cadre législatif pour la recherche en rééducation pourrait potentiellement, à terme, permettre aux étudiants de conduire des recherches de qualité, portant sur la personne humaine et ce, dans un cadre légal bien défini. La multiplication de laboratoires de recherche en rééducation pourrait amener également certains étudiants à choisir d’opter pour un terrain de stage de recherche, en laboratoire, pour leur dernier stage de trois mois, dit « clinicat ».
Ces réflexions et propositions du CoReK ouvrent la voie à un avenir prometteur pour la recherche en kinésithérapie. En unissant nos forces et en poursuivant ces actions novatrices, nous sommes convaincus que cette initiative inaugurale marquera le début d’une ère florissante pour la recherche dans notre domaine. Nous sommes impatients de voir comment ces efforts contribueront à façonner positivement le paysage de la kinésithérapie, ouvrant de nouvelles perspectives passionnantes pour l’avenir de notre discipline.