En tant que directeur du CEERRF et au nom de toute l’équipe pédagogique et administrative, j’adresse mes meilleurs vœux tout particulièrement à l’ensemble des personnes qui font vivre le CEERRF : les étudiants tout d’abord, nos référents Universitaires, mais aussi les formateurs et nos partenaires précieux des terrains de stage car, d’après Stévenin, « l’alternance tire sa justification du fait qu’elle permet d’acquérir ce qui ne s’apprend pas à l’école et qui pourtant constitue l’essentiel de la compétence : l’expérience du travail réel ».
Nous sommes désormais sur un modèle de fonctionnement basée sur la réingénierie des études de 2015. Nous satisfaisons à la règlementation qui valorise davantage la démarche réflexive et l’écriture, notamment en dernière année, comme outil « d’émancipation professionnelle » (J. Signeyrole). Déjà, de nombreux étudiants apprécient de pouvoir investir des domaines jusque là « réduits » par les contraintes administratives (thérapies manuelles, recherche, sciences humaines….).
Cette année scolaire 2018 à venir sera consacrée à la poursuite de la professionnalisation de futurs jeunes diplômés encore mieux armés, j’en suis sûr, pour affronter les défis professionnels actuels : reconnaissance, défense de la profession notamment par la valorisation de notre efficacité thérapeutique, lutte contre le dogmatisme, sens de l’éthique…
Au CEERRF, nous sommes tous intéressés par l’importance de ce défi et notre équipe est régulièrement renforcée par des formateurs passionnés et compétents afin de créer des conditions favorisant « l’émergence de nouveaux possibles. » (Genthon).
Ainsi, nous avons conscience de la tâche à accomplir et nous nous efforcerons en 2018 de poursuivre la mise en place du dispositif car comme l’a écrit Plisson, « il est fort probable que la formation initiale induit et conditionne durablement l’exercice ».
« Le bon professionnel aujourd’hui n’est pas tant celui qui aurait les bonnes réponses aux problèmes de la pratique, c’est celui qui se pose et qui pose à ceux avec qui il travaille de bonnes questions. La théorie permet ce questionnement » (Donnadieu et al).
Bonne année à tous !
Arnaud CERIOLI