Dans le cadre de l’universitarisation, nous avons choisi d’externaliser la formation, en rendant les étudiants acteurs de leur formation. Dans ce cadre, ils ont la possibilité de participer à des congrès, EPP, activités en lien avec le handicap ou ouverture sur la cité.

C’est à eux de construire leur parcours de formation. Ils doivent produire un compte rendu de leur participation avec l’intérêt pour leur construction professionnelle. Nous avons choisi de vous faire partager les plus pertinents.

Dans cette actualité, nous allons avoir le retour de Céline, qui a participé au Portes ouvertes de l’Université Versailles Saint Quentin

Stratégie de mise en place

Les portes ouvertes consistaient à présenter les différentes filières médicales et paramédicales au débouché de la PACES  (première année commune aux études de santé), MARINE Bercy (K2) et moi-même nous occupions de représenter le CEERRF ainsi que la profession de kinésithérapeute, mais nous étions également présentes pour partager notre expérience vécue en PACES, pour expliquer notre choix d’entamer des études dans la masso-kinésithérapie. Nous avions décidé au préalable de ne pas toujours rester à 2 mais de parler séparément à des étudiants différents, pour permettre de répondre à un maximum de personnes, et pour partager notre expérience personnelle sans toujours répéter le même discours. Nous étions présentes dès 12h30, et nous avons fait la clôture des portes ouvertes aux alentours de 18h.

Installation

Lors de notre arrivée dans l’établissement de la faculté des sciences de la santé de Saint Quentin en Yvelines, on nous a permis de poser les différents prospectus du CEERRF ainsi que notre ordinateur, où l’on faisait défiler la vidéo de présentation de l’établissement ainsi que le site internet du CEERRF pour que les intéressés puissent avoir un accès direct au site. A l’UVSQ, 4 écoles de kinésithérapie sont proposées, ASSAS, St-Michel, Meulan-Les-Mureaux et le CEERRF. Nous étions les seules étudiantes à représenter une des écoles, ce qui nous a permis d’avoir plus de visibilité,  et de plus intéresser les futurs étudiants de la faculté. Dès la mise en place du stand et l’ouverture au public des portes de la faculté, beaucoup de familles ou d’étudiants seuls sont venus nous aborder, en parallèle se déroulaient différentes présentations dans l’amphithéâtre, nous étions placées juste devant la sortie de cet amphithéâtre, l’affluence était donc forte lors de la fin des présentations.

Discussions et questions récurrentes

Pour récapituler correctement cette journée, je diviserais les questions qui m’ont été posées en trois groupes : les questionnements sur la PACES, un second groupe concernant l’entrée en école de kinésithérapie et un dernier groupe concernant le CEERRF (organisation, professeurs, ambiance…).

La plupart des étudiants qui se sont présentés à nous étaient intéressés par la kinésithérapie et uniquement la kinésithérapie, en effet, depuis la suppression des classes préparatoires pour la préparation au concours de kinésithérapie, la majorité des étudiants se tournent vers les facultés de sciences de la santé pour parvenir à une école de kinésithérapie. Comme tous les futurs étudiants de PACES, ils se posaient des questions quant à la charge de travail, à la difficulté de l’année, et également quelles matières à privilégier. J’ai répondu aux deux premières questions en leur parlant de mon vécu, de mon expérience à l’UVSQ : la charge de travail est immense et il faut réellement consacrer tout son temps au travail, mais il faut également savoir s’écouter, pour ne pas faire trop l’expérience de crises de nerfs ou de pleurs, en effet il faut savoir écouter son corps pour que ce dernier puisse suivre notre rythme de travail. Quant au fait de privilégier des matières, il n’y a pas de secret en PACES : tout est important, il faut tout travailler et tout maitriser. Cependant, j’ai expliqué que j’estimais que la SSH (Sciences Santé Humanité) était particulièrement importante car elle englobe beaucoup de sociologie, de santé publique, de physiopathologie et de sciences humaines en général, matières que nous sommes amenés à travailler à l’école en UE1, UE2 et UE3. De plus, l’anatomie est évidemment extrêmement nécessaire pour la kinésithérapie, malgré que beaucoup moins détaillée en PACES.

Concernant l’entrée en école de kinésithérapie, la principale question était sur le choix de l’école. Les questions qui m’ont été le plus fréquemment posées étaient les suivantes : Comment choisir son école ? Pourquoi avoir choisi le CEERRF ? La charge de travail est-elle aussi conséquente qu’en PACES ? Une vie étudiante en parallèle des cours est-elle possible ? Y-a-t-il une école plus performante, plus formatrice que les autres ? Ne connaissant pas le fonctionnement des autres écoles, j’ai tenté d’être le plus objective possible, et j’ai expliqué mon choix pour le CEERRF. Selon moi, une des meilleures façons de choisir son école est de se confronter à l’avis des kinésithérapeutes directement, c’est ce que j’avais fait lorsque j’ai su que j’étais classée pour avoir une école. En prenant en compte l’avis des étudiants et des kinésithérapeutes en même temps sur les écoles, le choix est plus simple et paraît plus logique. Pour le travail, j’ai fait comprendre aux étudiants qu’il était toujours présent. Selon moi, oui, il est bien possible d’avoir des activités et une vie étudiante à côté de son travail mais il ne faut pas penser qu’en ayant validé sa PACES, tout le travail est fait, car c’est une idée erronée. Un travail constant est nécessaire, tout comme en PACES il faut réussir à trouver sa méthode de travail, même si cela peut prendre du temps.

Enfin, nous avons présenté le CEERRF : les chiffres, les différents professeurs, les heures de cours, les stages, le tutorat, le BDE… Mais au-delà de ces présentations, nous avons pu informer les étudiants sur l’ambiance générale de l’école : une ambiance familiale, où les professeurs sont toujours là pour répondre à nos questions, pour nous encourager et pour nous aider à avancer. J’ai pu détailler le programme de TP de K1 et l’organisation de ces travaux pratiques car c’est une question extrêmement récurrente : les étudiants ont porté de l’intérêt à savoir que l’on commençait les stages et les TPs tôt : nous sommes directement confrontés au métier, c’est ce qu’ils recherchaient pour la majeure partie.

Pour conclure, il a été très intéressant de me confronter directement aux étudiants ; leur apporter un peu d’aide et de clarté dans ce qu’ils se préparaient à étudier, et cette journée m’a confirmé que la kinésithérapie était un métier humain, où la communication et la dimension sociale étaient extrêmement importantes.