humanitaire au Népal
Margaux, étudiante de 4ème année partage avec nous son expérience humanitaire au Népal.
“Curieuse et avide de découverte, partir à l’autre bout du monde pour voir ce qui s’y fait dans mon métier et éventuellement contribuer à la modification de mes pratiques ou apporter mes connaissances aux thérapeutes était pour moi plus qu’une envie, un besoin. De plus, mon envie de me sentir utile été comblée. C’est pour cela que je suis parti 18 jours au Népal cet été. Project Abroad, est un organisme qui m’a permis de réaliser ma mission après accord de l’IFMK (que je remercie).
Ma mission : intégrer une équipe de physiothérapeutes dans un hôpital universitaire dans la région de Chitwan. Il y avait 3 physiothérapeutes, ils ont une salle de physiothérapie dans l’hôpital, où le matin les personnes viennent en externes afin de recevoir les soins dont ils ont besoins.
Les physiothérapeutes travaillent comme en France, sur prescription médicale. Les pathologies rencontrées dans cette structure étaient diverses et variées, mais surtout orientées rhumatologie et traumatologie. Une école de physiothérapie vient d’ouvrir au Népal, mais jusque-là les étudiants devaient partir en Inde afin d’être formé. De ce fait ils ont une orientation thérapeutique qui est à la fois anglo-saxonne et donc basée sur un grand nombre de courants de pensée en thérapie manuelle comme Maitland, Mc Kenzie ou Mulligan, en revanche ils ont aussi une grande orientation orientale de type médecine traditionnelle chinoise avec l’utilisation de ventouse. L’après-midi, les thérapeutes vont dans les services de l’hôpital. Leurs rôles sont restreints par rapport à ceux vu en France. C’est souvent pour du premier levé en orthopédie/rhumatologie. En cas de nécessité le MKDE peut être appelé pour ses savoirs faire en techniques de désencombrements.
Les principales difficultés étaient la barrière de la langue, qui limite les interactions avec le patient et la curiosité lors des soins des familles Népalaises qui essayent de remplacer les thérapeutes pour réaliser eux même des soins.
J’ai apprécié cette expérience humaine en volontariat. Partir seule m’a permis la rencontre de nouvelles personnes, (MKDE, Famille d’accueil, autres volontaires du monde entier). En revanche être volontaire dans le milieu médical et avec ce type d’organisme c’est assez frustrant, on est plutôt dans de l’observationnel, c’est pour cela que j’espère pouvoir recommencer mon expérience rapidement mais dans un autre contexte afin de me sentir plus utile.