Dans le cadre de l’extériorisation, et après les Virades de l’espoir ou le Paris-Versailles, voici l’expérience de Guillain étudiant de deuxième année.
“Le dimanche 8 octobre, se sont tenues plusieurs courses dans le parc de Baillet en France (95). Il s’agissait de la 9ème édition de cet événement qui regroupait une centaine de coureurs et une trentaine de bénévoles.
Les parcours étaient de longueurs différentes : 5, 10 ou 15km. Les organisateurs avaient prévu un départ groupé à 9 heures pour toutes les courses. Sur chaque course, il y avait possibilité de se ravitailler en eau et sucres rapides (quartier d’oranges, gâteaux secs, etc.).
Les organisateurs de l’évènement proposaient également un stand de masso-kinésithérapie sur lequel je me trouvais avec Angeline P, une ancienne étudiante du CEERRF, ayant obtenu son diplôme en 2016.
N’ayant jamais pu participer aux évènements massages proposés par l’école ou le BDE, j’ai pensé qu’il pouvait être enrichissant d’acquérir de l’expérience sur un évènement sportif comme celui-ci.
Les premiers coureurs sont arrivés à 9h20 sur le stand de massage. Nous n’étions que deux à tenir le stand, mais le nombre restreint de participants et surtout la variabilité du niveau de ceux-ci nous ont permis de ne pas être débordés. Ainsi, nous avons pu prendre le temps d’identifier les différents besoins des coureurs et d’adapter notre intervention en fonction de leurs douleurs, pendant et après l’effort.
A partir des informations que nous donnaient les coureurs, nous entamions un massage, des étirements, ou encore des massages en position d’étirement. Nous utilisions également les techniques permettant de faire passer les contractures musculaires que j’avais apprises l’année dernière, à savoir les Trigger points. Les techniques que nous appliquions se localisaient souvent au niveau des cuisses ou des mollets ; il s’agissait de celles que nous avions vues en cours. Ainsi, nous commencions par des techniques superficielles de type pressions glissées superficielles (ou effleurage). Nous faisions ensuite des pressions profondes pouvant être statiques ou étagées, à l’aide de pressions radio-ulnaire ou encore avec la techniques tampon buvard.
Par la suite, je réalisais des pétrissages profonds au niveau du soléaire et des gastrocnémiens en position d’étirement du triceps sural. Puis je remontais au niveau de la cuisse pour faire des pétrissages des Ischio-jambiers ou encore du quadriceps (en position de décubitus dorsal). Avec certains coureurs je faisais également un décordage du tractus ilio-tibial.
Enfin, je finissais par des pressions au niveau des trigger points vus en cours, à savoir celui que nous avions traité au niveau du gastrocnémien médial.
A mon sens, cet évènement m’a permis d’acquérir de l’expérience. En effet, participer à cette activité m’a donné l’occasion de connaitre le déroulement des activités massages proposés par le BDE ou l’école. J’ai également pu mettre en pratiques certaines techniques vues en cours.