Voici un ensemble d’informations vous permettant de mieux appréhender votre entrée au CEERRF, votre cursus ainsi que le métier de kinésithérapeute et ses débouchés.

infos pratiques

Les réponses aux questions fréquentes

Comment préparer son entrée au CEERRF ?

L’entrée au CEERRF se fait à l’issue de la validation d’une première année universitaire (PASS, LAS, STAPS). Les différentes possibilités d’accès aux études de kinésithérapie sont présentées sur le site de Parcoursup.

Dans tous les cas, nous recommandons vivement le passage par la case prépa pour une préparation spécifique aux études de médecine. Nous invitons aussi vivement les bacheliers non issus des filières scientifiques à suivre une remise à niveau scientifique. Ces préparations permettront aux bacheliers intéressés d’optimiser leurs chances de réussite, quelle que soit la filière choisie via Parcoursup.

Le CEERRF recommande les formations du Campus Santé avec lequel notre établissement partage ses locaux.

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Comment optimiser mes chances de réussir ma L1 et entrer en IFMK ?

Pour optimiser ses chances d’intégration en IFMK à l’issue des examens classants de la L1, le lycéen peut choisir de se perfectionner dans les domaines correspondants. Ainsi, après lecture des attendus nationaux sur la fiche formation de la licence correspondante sur Parcoursup, il peut décider de suivre des cours ayant pour objectif d’optimiser ses chances de réussite. Campus Santé propose notamment une formation de remise à niveau scientifique.

Quelle est la rémunération d’un kiné diplômé ?

80% des masseurs kinésithérapeutes exercent en libéral. La rémunération moyenne en libéral est d’environ 38000€ nets annuels. Pour les kinés salariés, en début de carrière, la moyenne varie de 1400€ nets par mois dans le secteur public, 2400€ dans le privé.

Y a-t-il un risque de chômage en kiné ?

L’essor des soins de rééducation et de réadaptation, porté notamment par l’allongement de la durée de vie, garantit le plein emploi sur quasiment tout le territoire national pour les masseurs-kinésithérapeutes. À l’exception de quelques zones de forte concurrence (Côte d’Azur et façade Atlantique), il y a globalement pénurie de praticiens sur l’ensemble du pays. Et même dans les zones bien pourvues, chaque professionnel peut trouver sa place dans le dispositif de santé local.

Existe-t-il des spécialités en kinésithérapie ?

Le métier de masseur-kinésithérapeute est, en soi, une spécialité au sein des professions de santé. Le diplôme d’État permet d’exercer dans le cadre des dispositions réglementaires en vigueur.

Le masseur-kinésithérapeute intervient essentiellement sur prescription médicale dans les domaines de soin correspondant à ses compétences. Il n’y a donc pas de spécialité mais les praticiens ont la possibilité de s’orienter, en fonction de leur parcours, vers un exercice spécifique (kiné du sport, pédiatrie, uro-gynéco, paralysie faciale, gérontologie, etc.)

Comment obtenir le diplôme d’État de masso-kinésithérapeute ?

L’attribution du diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute est décernée en fin de quatrième année d’études par un jury qualifié. L’obtention du diplôme est conditionnée à la validation de l’ensemble des unités d’enseignement du cursus (240 ECTS).

Depuis juin 2021, le diplôme d’État est reconnu au grade Master, ce qui signifie que les étudiants diplômés peuvent s’inscrire directement en doctorat après la fin des études.

La formation de kiné est-elle strictement universitaire ?

Non. Après la première année obligatoire en fac, l’enseignement est dispensé en institut de formation qui peut être privé ou public. Les trois dimensions du cursus sont :

  • les enseignements fondamentaux (anatomie, pathologies, etc.),
  • la composante métier (sciences et kinésithérapie),
  • l’apprentissage et l’approfondissement (initiation à la recherche et stages).

Les étudiants sont ainsi au contact d’intervenants aux profils différents en fonction des objectifs pédagogiques poursuivis et des compétences recherchées : praticiens hospitaliers ou libéraux, enseignants universitaires, etc.

Peut-on redoubler ?

Oui. Le redoublement est prononcé en cas de non obtention des crédits requis par année scolaire (52 ECTS minimum). L’année de redoublement permet à l’étudiant concerné de reprendre les cours qui lui manquent et de valider les Unités d’Enseignement (UE) correspondantes.

La formation en alternance en kinésithérapie est-elle possible ?

Oui, bien entendu. Les études de masso-kinésithérapie sont ouvertes à l’alternance, dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

La formation en alternance peut être mise en place au cours de la deuxième année d’institut, à condition que l’étudiant trouve un employeur intéressé par un tel contrat.

L’étudiant sera alors amené à suivre, en alternance donc, des périodes de stage et des périodes de cours en institut de formation. Les stages sont à temps plein et peuvent être effectués en milieu hospitalier, en cabinet libéral, en centre sportif et même en laboratoire de recherche. L’étudiant accomplit deux stages par an et un stage long appelé « clinicat » en quatrième année. Le principal objectif de l’alternance est l’autonomisation de l’étudiant, qui validera ses compétences sous la direction d’un maître d’apprentissage ou d’un tuteur en fonction du type de contrat.

Nous avons un service dédié aux stages et à l’accompagnement dans la recherche des contrats de formation en apprentissages (CFA) en plus d’être en partenariat avec ADAFORSS.

La formation est-elle difficile ?

Le cursus de formation est dense, mêlant enseignements fondamentaux scientifiques et apprentissage réflexif. Le cadre offert par le CEERRF et la qualité du personnel pédagogique et administratif accompagne parfaitement les étudiants tout au long de leurs études. Les interruptions et/ou les abandons sont inférieurs à 1%.